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Village pittoresque en Haute-Auvergne |
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Histoire |
Si aujourd'hui son histoire se fond dans celle de la France, jadis Pleaux participait activement au développement du pays. Peut-être n'eût-elle pas d'individualités célèbres ni de somptueux monuments mais elle eut des hommes dévoués à l'intérêt public. Elle appartint à des seigneurs, bons ou mauvais. Elle posséda un prieuré, des établissements charitables, et devint un des plus grands centres intellectuels de la région avec son petit séminaire. Les moments troubles de l'histoire de France la secouèrent comme les guerres de religion, la révolution française et la seconde guerre mondiale. Terre de migrants parmi toutes, la petite cité a connu dès le 16ème siècle et connaît toujours l'exode rurale. Mais terre de tradition et de chrétienté, ses clochers restent pour nous un point de repère et d'équilibre ...
| Des origines au 11ème s. |
Le Moyen Age | Seigneurs
et co-seigneurs |
| Les guerres de religion |
Pleaux, autrefois Pleus et Pleux, en patois Pléou, a son nom dérivé du mot latin plebs, plebes, paroisse, église baptismale. D'après M. Charles Giraud, membre de l'institut, les villes ou villages, dont le nom commence par plé, plou, pleu, plo, doivent leur fondation à des moines.
Il y avait à Pleaux un prieuré de l'ordre de Saint-Benoît, dont l'existence est établie de manière certaine vers le milieu du 8e siècle; il dépendait de l'abbaye de Charroux, près de Poitiers. Les moines installés à Pleaux trouvaient un embryon de cité autour de l'église-mère Saint-Jean. La présence providentielle de ces moines fit prospérer en tous points la cité; ils construisirent, créèrent, organisèrent autour d'eux pour le bien de tous. Leur monastère était la vaste maison "Duclaux" à machicoulis toute proche de l'église Saint-Sauveur. En 1095, le monastère eut un pensionnaire de marque en la personne de Saint Etienne d'Obazine, érémitique et fondateur de la célèbre abbaye.
Pleaux d'après un plan d'alignement de 1813 et le
plan cadastral de 1823.
1. église Saint-Sauveur, aujourd'hui église
paroissiale, |
Pleaux avait autrefois deux églises, en effet à l'époque paléochrétienne le baptistère était un édifice distinct de l'église et placé sous le vocable de saint Jean-Baptiste, ce n'est qu'à partir des 7e-8e siècles qu'il fut peu à peu remplacé par des fonds baptismaux installés dans l'église elle-même. L'une des églises, qui subsiste seule aujourd'hui, était dédiée au saint Sauveur. L'autre, détruite entre 1813 et 1817, était sous le vocable de saint Jean-Baptiste et s'élevait à environ 25 mètres de la précédente (suivant un compte-rendu des délibérations municipales qui mentionne le 16 janvier 1817 les décombres de l'église Saint-Jean). La mairie occupe l'emplacement de l'ancienne église Saint-Jean. Aux 17e et 18e siècles, ce sanctuaire, situé dans le cimetière, conservait encore les fonds baptismaux de la paroisse et était considéré comme l'église-mère primitive.
L'église Saint-Jean-Baptiste avait la forme d'une croix latine d'environ
20 mètres de long sur 17 de large et était séparée
de Saint-Sauveur par un léger intervalle occupé par le
cimetière (transféré en 1809 à son emplacement
actuel, rue d'Ignole).
L'église Saint-Sauveur de Pleaux |
L'église Saint-Sauveur avait trois chapelles au Nord et deux au Midi. Le clocher meublé de quatre cloches se trouvait sur la sacristie et sur le choeur, la tour de l'horloge. Au bas d'une des chapelles, la dernière à gauche en entrant, est la sacristie. En 1793 la tour occidentale fut abattue jusqu'à la hauteur du toit, la deuxième tour ne dut son salut qu'à la nécessité d'avoir un point culminant pour l'horloge. L'église d'aujourd'hui a été reconstruite et remaniée à diverses époques, c'est en 1960 qu'une importante reconstitution lui a rendu son ancien caractère et son authentique beauté.
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